1x04 – La loi de l’ouest
Emilie : Allons, arrête de te tortiller ! Le Dr Mike va te guérir, je te le promets.
Michaëla : Combien de pièces de monnaie, dîtes-vous qu’il a avalé ?
Emilie : 7 pièces d’affilées. Est-ce que ça va le rendre malade ?
Michaëla : On va arranger ça. Donnez-lui un peu d’huile de Rissing ce soir et demain vous récupérerez votre argent.
Emilie : Dieu du ciel !
Michaëla : Faites-le descendre !
Homme : Reviens, espèce de lâche. Tu as peur de moi, c’est ça. Retourne-toi !
Kid Cole : Pourquoi faire ?
Homme : ça me plaît d’être celui qui a descendu Kid Cole. Je t’ai dit de te tourner !
Kid Cole : Quelqu’un peut aller chercher le shérif.
Loren : Il n’y a pas de shérif ici.
Kid Cole : Vaut mieux faire venir le Dr alors. Tu es bien décidé à tirer sur moi. Vas-y tire ! Désolé Madame, c’est votre fiancé ?
Michaëla : Non, mais grâce à vous, c’est mon malade.
Kid Cole : Ce n’est pas grave, j’ai fait attention qu’aucun centre vitale ne soit atteint.
Michaëla : Je suis sûr qu’il appréciera cette intention.
Jake : C’est un honneur de vous voir tirez sur un homme Mr Cole.
Kid Cole : Aucun honneur là-dedans.
Loren : Mon cousin Léonard m’a dit qu’il vous a vu abattre un type l’an dernier à Ouares.
Kid Cole : Jamais était à Ouares.
Michaëla : Quelqu’un peut-il m’aider à l’emmener dans ma clinique ?
Kid Cole : Je n’ai jamais rencontré de femme Docteur.
Michaëla : Alors nous sommes quitte Mr Cole, je n’ai jamais rencontré de tireur d’élite.
Kid Cole : Allons, lève-toi mon garçon. Combien je vous dois ?
Michaëla : 5 dollars.
Kid Cole : Un enterrement aurait coûté moins cher.
Michaëla : Vous avez des chances de pouvoir le vérifier Mr Cole. Il a perdu beaucoup de sang.
Kid Cole : Je vous demande pardon Madame, mais je ne souhaite la mort de personne.
Michaëla : Pourquoi êtes-vous devenu ce que vous êtes.
Kid Cole : Je n’ai pas eu le choix. Il y a bien longtemps de ça, j’ai tué un homme au Texas. Il avait la réputation d’être un as de la gâchette. Ça a fait la mienne. Après ça, les gens ont commencé à me provoquer. Le climat est sein par ici.
Michaëla : Excellent pour les ptysique !
Kid Cole : Comment est-ce que vous savez ?
Michaëla : Je suis médecin, je connais cette toux. Tenez, ça vous fera du bien.
Kid Cole : Le Dr de Saint-Louis a dit que rien n’était perdu. Que si…je décidais de m’installer dans un endroit et de mener une vie tranquille, ça pourrait peut-être s’arranger.
Michaëla : Je pense qu’il a raison.
Kid Cole : Merci. C’est une gentille petite ville ici. Elle a l’air bien tranquille. Et en plus, il y a le paysage.
Michaëla : Je sais ce qu’on ressent quand on est nouvelle ici. Ingrid.
Colleen : Vous êtes la première jeune fille que Matthiew invite à dîner.
Matthiew : Colleen.
Michaëla : C’est une bonne occasion pour faire connaissance.
Colleen : Où est Bryan ?
Michaëla : Oh, il a dit qu’il n’avait pas faim.
Matthiew : Je sais pourquoi. Il est tout excité. Sully l’emmène à la chasse demain. Dis-dont, j’espère que c’est bon.
Michaëla : Oui Matthiew. Et où habitiez-vous en Suède, Ingrid ?
Ingrid : Stockholm.
Michaëla : Oh, alors il faudra nous en parler. C’est très joli, je crois. Matthiew, le bénédicité.
Matthiew : Seigneur, bénissez ce repas et ceux qui l’ont préparé. Bénissez aussi notre invité. Amen.
Michaëla : Amen. Alors, j’ai…j’ai cru comprendre que vous vous êtes rencontré à l’église Matthiew et vous. Il nous a beaucoup parlé de vous depuis ce jour-là. Non, reste là. Vous vous sentez mieux ? Tenez, buvez !
Ingrid : Je suis vraiment désolée. J’ai mangé trop vite.
Michaëla : Oui, je suis sûr que c’était ça. Retournons déjeuner. Ça ira maintenant.
Ingrid : Oui.
Matthiew : Qu’est-ce qu’elle a ? Elle est malade ?
Michaëla : C’est la malnutrition, Matthiew. Son estomac s’est rétrécis parce qu’elle ne mange pas assez.
Matthiew : Elle meurt de faim, c’est ça ?
Michaëla : Oui. Ingrid mangeait doucement.
Olive : Je pense que ça suffira.
Matthiew : Merci de me faire travailler.
Olive : C’est rien. Un jeune homme comme toi doit avoir quelques pièces dans ses poches. On réglera ça quand tu reviendras. Tu auras fini avant lundi ?
Matthiew : J’essaierais.
Loren : Olive !
Olive : Et ça, c’est pour toi.
Ion : Excusez Madame !
Olive : Qu’est-ce que tu veux mon garçon ?
Ion : Moi chercher travail, est-ce que vous avez travail ?
Olive : La moitié des mines sont fermées. Vous êtes très nombreux à chercher.
Ion : Moi, il me faut, travaille dur.
Olive : Désolée. Il n’y a rien pour toi. Tu comprends, je ne peux pas donner à un et pas donner aux autres.
Loren : Ils n’ont pas à traîner par ici, qu’ils aillent voir ailleurs.
Olive : Tiens, je t’ai préparé de quoi pique-niquer.
Matthiew : Merci.
Loren : Vous n’avez rien à faire ici, allez-vous-en ! Hé, tu as vu, les voilà qui recommence, je vais les faire partir moi, attends !
Olive : Loren ! Loren !
Loren : Fichez-moi le camp ! Je vous ai déjà dit de ne pas venir ici !
Olive : Loren ! Non, arrêtez ! Bon, allez-vous-en !
Loren : C’est la nourriture de mes cochons. Il n’y a pas de raison de leur donner.
Olive : Tiens ! Prend ça et va-t’en !
Bryan : Elle est blessée.
Sully : Elle a reçu une balle d’un chasseur.
Bryan : Elle est douce. Ça va ?
Sully : (Parle en Indiens)
Bryan : Pourquoi tu lui parles ?
Sully : Je lui demande en Cheyennes la permission de lui enlever sa vie terrestre.
Bryan : Non, je ne veux pas et elle, elle ne te donne pas sa permission. Et elle est seulement blessée.
Sully : Elle a mal, ça serait mal de la laisser comme ça, Bryan. Les Cheyennes disent que si on inspire le dernier souffle d’une biche, son esprit demeure vivant en nous. A toi.
Bryan : Non, je ne le ferais pas, je ne veux pas.
Sully : De toute façon, elle ne vivra pas. Avec une patte blessée, n’importe qu’elle…
Bryan : Maman peut arranger ça, je suis sûr. Elle a réparé ma jambe et je cours encore mieux qu’avant.
Sully : Bryan !
Bryan : Rend-lui son souffle, s’il te plaît. Rend-lui son esprit, tu veux. Je t’en pris, soit gentil, fais-le.
Ingrid : Matthiew.
Matthiew : Bonjour Ingrid. Ça me fait plaisir de te revoir. Ça va ?
Ingrid : Je suis vraiment désolée pour le déjeuner.
Matthiew : T’en fais pas, c’est rien. Seulement je m’inquiète pour toi.
Ingrid : Je suis heureuse que tu t’inquiètes. Mon frère Ion est arrivé avec mes 4 sœurs, ils viennent du Nord Dakota. (Parle en Suédois) Maintenant que Papa n’est plus là, c’est bon de se retrouver tous au même endroit.
Matthiew : Tiens. C’est pour vous.
Ion : (Parle en Suédois)
Ingrid : Ion dit que lui s’occupe de nous.
Ion : (Parle en Suédois)
Ingrid : Il dit : « Il travaille pour nourriture »
Matthiew : Tu pourrais m’aider à planter des piquets ? Du travail. Ça t’intéresse ?
Ingrid : Oui.
Ion: Ya !
Matthiew: Ya ! Tenez !
Ingrid: Merci. C’est gentil.
Bryan: Maman, tu peux l’a réparé ?
Michaëla : Répare quoi ?
Sully : Nous l’avons trouvé dans cet état.
Bryan : Tu vas guérir sa patte ?
Michaëla : En tout cas, je peux essayer.
Bryan : Merci Maman.
Michaëla : Va me chercher ma trousse médicale. Je vais soigner ça.
Sully : Vous n’auriez pas dû lui dire que vous pouviez la guérir. Vous allez avoir des problèmes.
Michaëla : C’est vous avait ramené le problème ici, non ? Bryan vous fait faire tout ce qu’il veut.
Bryan : Comment on va l’appeler ? Est-ce que Sully, c’est ton petit nom ?
Sully : Non.
Bryan : Comment tu t’appelles alors ?
Sully : Ce n’est pas un nom pour un animal.
Bryan : Allez dis-le quoi, je te promets que je ne rigolerais pas.
Sully : Je t’assure Bryan, ce n’est même pas un nom pour un être humain.
Bryan: S’il te plaît.
Sully: Byron.
Bryan: Comment?
Sully: Byron.
Michaëla: Byron!
Sully: Byron.
Bryan: Je t’appelerais Baron.
Matthiew: Tu veux boire?
Ion : Ya ! Toi aimer Ingrid hein ?
Matthiew : Non. Ouais. Elle est gentille.
Ion : Ya !
Matthiew : Tiens !
Ion : Merci. Pour mes sœurs. Dîner. Beaucoup de vache pour une seule personne.
Matthiew : Une seule vache suffirait à vous nourrir tous.
Ion : Ouais. Ouais.
Olive : Je vais te montrer quelque chose.
Loren : Oh, c’est le travail d’un loup.
Olive : Oh non, ce n’est pas le travail d’un loup. Cette vache a été proprement découpée.
Loren : Mais qui a osé faire ça ? Les immigrants !
Olive : Non, attends Loren.
Loren : Je vais chercher mon fusil.
Olive : On a aucune preuve, on ne sait pas si ce sont eux.
Loren : Quoi ? Non, mais tu veux rire. On les a vus à l’œuvre ce matin ces vauriens.
Olive : Voler du bétail, c’est un délit grave Loren.
Loren : Je sais, raison de plus pour que ceux qui l’ont commis ne s’en tire pas comme ça.
Michaëla : Quel âge as-tu ? 7 ans ? 8 ans ?
Ingrid : Elle a 8 ans.
Michaëla : Qu’est-ce qui se passe ici ?
Jake : Fouillez les tentes ! Vite, attrapez-le !
Loren : Quelqu’un a tué une des vaches d’Olive !
Hank : On tient le voleur. On a trouvé ça dans sa tente. C’est lui, pendons-le !
Olive : Attendez une minute, calmez-vous !
Michaëla : Vous n’allez pas pendre cet homme !
Jake : Vous croyez ? Trouver-moi une bonne corde.
Ingrid : Non, Ion. Je vous en prie, non !
Michaëla : Restez avec les petites. Si vous ne faites rien, ils vont le pendre.
Olive : Qu’est-ce que je peux faire ?
Ion : Aidez-moi ! Aidez-moi !
Hank : Tirez !
Ion : Aidez-moi ! Aidez-moi !
Révérend : Vite ! Entre vite ! Arrêtez !
Jake : Ôtez-vous de là Révérend !
Révérend : Ce n’est qu’un enfant.
Hank : Non, c’est un voleur de bétail.
Révérend : C’est un garçon qui a cherché asile dans la maison de Dieu et il l’aura.
Hank : Il verra bientôt le seigneur, on va l’envoyer directement chez Jésus.
Michaëla : On ne tue pas un homme parce qu’il essaie de nourrir sa famille.
Hank : Ah ouais !
Olive : Révérend. Ecartez-vous, je vous en prie.
Révérend : Non, pas question Olive. Si vous voulez me faire bouger de là, vous devrez employer la force.
Michaëla : Pour moi également.
Robert.E : Et moi aussi.
Révérend : Rentrez chez vous.
Jake : On part mais on reviendra.
Hank : Vous ne le garderez pas éternellement là-dedans.
Kid Cole : Une petite ville bien tranquille, hein.
Révérend : Comment est-ce arriver ?
Michaëla : Il est accusé d’avoir volé une vache. Il a de la chance, la balle n’est pas restée dans le bras.
Sully : C’est moi, Sully. On m’a dit que vous aviez des ennuis.
Michaëla : Il faut demander à Denver de nous envoyer un marshal.
Sully : Pour une histoire de vache volée ? Ils ne voudront pas se déranger.
Révérend : Ce qu’il nous faudrait dans cette ville, c’est un shérif.
Michaëla : Vous avez tout a fait raison révérend. Nous devons en trouver un.
Sully : Et comment vous le paierez votre shérif ?
Révérend : Le plus simple serait de faire une collecte.
Michaëla : Excellente idée. Il faudrait mettre une annonce à votre avis ?
Révérend : J’avoue que ce serait bien. Vous y allez maintenant ?
Michaëla : Vaut mieux le faire maintenant avant que ces gens ne le pende. Non, non, non, je vous en prie, restez. On ne sait jamais, il pourrait revenir.
Hank : Hé Docteur ! Justement, j’ai quelque chose à vous dire. Vous feriez bien de vous tenir tranquille. Sans ça…
Kid Cole : Tu ferais mieux de te tenir tranquille toi aussi.
Michaëla : Merci Monsieur Cole.
Kid Cole : Je vous en prie, Madame. J’ai horreur des rustres sans manière.
Michaëla : Horace, je voudrais passer une annonce.
Horace : Oui Madame.
Michaëla : Faites-le nécessaire pour qu’elle soit envoyé aux 4 coins du territoire.
Horace : Qu’est-ce que je dois mettre dans l’annonce ?
Michaëla : On demande un shérif. Il doit posséder un sens moral à toute épreuve et des connaissances en droit.
Kid Cole : Vous aurez surement des candidats ici même.
Michaëla : Je suppose que le poste ne vous intéresse pas ?
Kid Cole : Je suis à la retraite.
Michaëla : Oui, c’est ce que je vois. A bientôt Horace. Mr Cole.
Kid Cole: Madame.
Révérend: C’est dangereux de venir ici. Venez. Allez voir.
Matthiew : C’est sa sœur.
Révérend : Je vais aller faire le gué.
Matthiew : Laisse-moi leur dire que s’était mon idée, Ion.
Ingrid : (Parle en Suédois)
Ion : Non.
Matthiew : Ce n’est pas juste que l’on te croit le seul coupable.
Ion : (Parle en Suédois)
Ingrid : Ion dit que si tu parles, ils t’arrêteront et il n’y aura plus personne pour prendre soin des petites. Fais ce qu’il demande. Il veut une promesse. Promet que tu ne diras rien.
Matthiew : Je ne peux pas. Ce n’est pas juste.
Ion : (Parle en Suédois)
Ingrid : Promets-le !
Matthiew : Je te le promets.
Révérend : Voyons. Pouvez-nous, nous donner vos références Monsieur ?
Homme : Vous allez voir. Je fais partie de la bande des Yougers et de celle des frères James. J’ai fait équipe avec les Daltons aussi pendant un certain temps alors si l’un d’eux viens dans cette ville avec l’idée de faire un mauvais coup, je l’ai reconnaîtrais immédiatement.
Révérend : Et vous Monsieur ?
Homme 1 : J’ai une arme et je sais m’en servir.
Révérend : Je vois.
Homme 1 : Dis donc, j’aurais le droit de porter une belle étoile si je suis shérif ?
Homme 2 : Mes références ?
Révérend : S’il vous plaît.
Homme 2 : Et bien, j’ai déjà abattu une douzaine de type déjà alors je n’aurais pas peur d’employer la force quand il faudra.
Loren : C’est bien.
Révérend : Voyons. Imaginons que quelqu’un vienne troubler la paix de cette ville. Comment régleriez-vous le problème ?
Homme 2 : Je suppose que je devrais le descendre.
Révérend : Et si quelqu’un voler une barre de chocolat dans l’épicerie, que feriez-vous ?
Homme 2 : Je serais forcé de l’abattre lui aussi.
Loren : Il a de bon principe ce garçon.
Révérend : Et maintenant messieurs, préparez-vous à tirer ! Pas sur moi. Prêt ? Feu !
Kid Cole : Tirez vite, c’est bien mais tirez juste, c’est encore mieux. Je crois que le seul moyen si je veux vivre dans une petite ville bien tranquille, c’est de faire moi-même régner la paix.
Révérend : Je suis surpris qu’un poste de ce genre vous intéresse Mr Cole.
Kid Cole : Pour ne rien vous cachez, tout ce que j’avais en tête s’était de trouver un petit coin paisible où je puisse cultiver mes roses, aller faire un petit tour au saloon, empêchez les gens de se battre.
Michaëla : Voulez-vous nous excuser Mr Cole, une petite seconde, je vous prie ?
Kid Cole : Oui Madame.
Michaëla : ça vaut la peine d’essayer. Et bien merci d’être venu nous proposer vos services. Le…le comité a discuté de vos mérites respectifs et nous avons…décidé d’engager Mr Cole.
Kid Cole : M’en veuillez pas les gars.
Révérend : Nous voudrions que vous commenciez immédiatement en mettant ce pauvre garçon à l’abri dans une cellule.
Kid Cole : Vous offrez quel salaire ?
Loren : 25 cents par jour, ça vous conviendrez ?
Kid Cole : 25 c’est peu, disons 50 par jour.
Jake : ça vaut le coup pour avoir un shérif.
Michaëla : Marcher conclu Mr Cole et merci.
Kid Cole : De rien Madame. Oh, juste une petite chose. Ce n’est pas vous qui serez ma patronne quand même ?
Matthiew : Et voilà, c’est tout.
Jake : Il faut mettre une raclais à ce sale étranger.
Kid Cole : Non !
Michaëla : Non Matthiew !
Jake : Allez courage enfin !
Kid Cole : ça suffit maintenant ! Arrêtez ! Tiens-toi tranquille ! Allons ! Toi, fiche-le camp !
Jake : Une vraie lavette.
Michaëla : Vous êtes sûr que ça va aller ?
Ion : Oui Madame.
Michaëla : Venez avec moi, j’ai quelque chose pour vous. Attendez. Tenez. Prenez. C’est pour vous et vos amis. Merci shérif.
Kid Cole : De rien. Normale Madame.
Loren : S’ils veulent de la viande, ils n’ont qu’à chasser en forêt, c’est ce qu’on fait tous par ici.
Michaëla : Ce sont des mineurs ou des fermiers, ils ne savent pas chasser. D’ailleurs, ils ne possèdent même pas de fusil. Qui leur en paiera un ? Vous ?
Loren : Oh non ! Personne ne leur a demandé de venir.
Michaëla : Personne n’a demandé à aucun de nous de venir.
Bryan : Pourquoi, ils étaient tous contre le garçon ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ?
Michaëla : Certaines personnes n’en aime pas d’autres uniquement parce qu’elles viennent d’ailleurs.
Matthiew : Je dois vous dire quelque chose.
Michaëla : Oui, de quoi s’agît-il ?
Matthiew : Et bien, c’est moi…
Michaëla : Attention ! Couchez-vous !
Bryan : Ils vont faire du mal à Baron.
Michaëla : Non Bryan, reste-là ! Matthiew, il y a le feu ! Matthiew non ! Non, ne tire pas !
Matthiew : J’étais avec Ion. C’est moi qui ai eu l’idée pour la vache. Nous l’avons tué et rapporté ensemble là-bas. C’est ma faute autant que la sienne.
Michaëla : Comment est-ce possible, Matthiew ? Voler une vache, est-ce que tu te rends compte ? Et maintenant toute la ville accuse les immigrants. Les gens veulent pendre Ion.
Matthiew : Vous auriez fait la même chose si nous avions eu faim. Ils n’ont vraiment rien à manger. Je voulais les aider un peu.
Michaëla : Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour me le dire ?
Matthiew : J’avais fait une promesse à Ion.
Michaëla : Ce garçon n’aurait jamais dû t’obliger à faire une promesse de ce genre.
Matthiew : Si quelque chose arriver à Ion, ses sœurs n’auraient personne pour s’occuper d’elle. L’idée qu’elles pourraient faim me rend malade. Si j’allais voir Melle Olive, peut-être…
Michaëla : Non Matthiew.
Matthiew : Je pourrais lui expliquer.
Michaëla : Non ! Tu ne fais rien. Tu me laisses régler ça. Je vais offrir une somme d’argent. Toi, tu vas trouver du travail et me rembourser. Je viens vous remboursez le prix de la vache. Prenez-le !
Olive : Certainement pas.
Michaëla : Pourquoi ? Vous trouvez que ce n’est pas assez ?
Olive : Avec ça, on pourrait acheter deux vaches.
Michaëla : Alors, prenez-le !
Olive : Pas question ! Ce n’est pas vous qui l’avait volé.
Matthiew : Et si c’était le cas ?
Michaëla : Matthiew !
Olive : Voyons. Tu ne ferais jamais ça. Qu’est-ce que tu racontes ?
Matthiew : Si je l’avais fait.
Loren : Et bas, on serait obligé de te pendre aussi. Et oui ! C’est le seul moyen pour faire régner l’ordre. Aucune exception à la loi.
Michaëla : Dîtes-moi à quelle loi faites-vous allusion ?
Loren : Et bien à la loi que nous appliquons ici. Nous ne sommes pas à Boston. Nous avons nos propres règles sévères mais justes.
Michaëla : Si vous pendez ce pauvre garçon. Ce sera un meurtre et non la justice.
Bryan : Non, arrêtez ! Non ! Non ! Arrêtez !
Colleen : Bryan ! Bryan ! Pousse vas-y ! Plus fort Bryan ! Allez pousse encore une fois !
Bryan : Oh non !
Michaëla : Je t’ai pourtant dis je ne sais combien de fois de ne jamais l’a détaché.
Bryan : Elle ne le fera plus, c’est juré.
Michaëla : Mais si bien sûr. C’est un animal sauvage. Tu ne peux pas l’a dressé comme un chien.
Bryan : Je te promets de faire très attention.
Michaëla : Je suis désolée, Bryan mais Baron doit retourner à l’endroit où vous l’avez trouvé. Elle n’est pas à sa place ici.
Bryan : Donne-moi une fesser si tu veux mais s’il te plaît Dr Mike, laisse-moi garder Baron.
Michaëla : Tu peux garder Baron si tu l’attaches à un piquet.
Bryan : Promis Maman.
Michaëla : Mais qu’est-ce que vous faites ? Vous avez vu ce qu’ils sont en train de faire ?
Kid Cole : Oui Madame.
Michaëla : Ils s’apprêtent à mettre le feu à cette espèce de…de…
Kid Cole : Désolé madame mais s’ils veulent pendre un mannequin, aucune loi ne les en empêche.
Michaëla : Vous n’avez pas l’intention d’intervenir ?
Kid Cole : Non.
Michaëla : Alors j’y vais.
Kid Cole : Allons Madame, voyons !
Michaëla : Allez leur dire de décrocher ça !
Kid Cole : C’est impossible Madame.
Michaëla : Ces gens n’ont pas l’intention d’attendre le procès, ils vont le pendre avant.
Kid Cole : Je vous en donne ma parole. Le procès aura bien lieu à la date fixée. Seulement ils savent par avance qu’elle sera le verdict.
Immigrant : Voilà, donnez-moi un sac de haricot. Et aussi une petite douceur pour les enfants.
Loren : ça vous fera 1 dollar et 45 cents.
Immigrant : Mettez tout ça sur mon compte s’il vous plaît.
Loren : Vous n’avez pas de compte chez nous.
Immigrant : Je vous ai toujours payé ce que je vous devais, n’est-ce pas ? Mes enfants ont faim. Tenez Mr Bray, une pièce de 50 cents. Vous aurez le reste rapidement.
Loren : Je vous ai dit, plus de crédit. Hé ! Vous, revenez tout de suite ! Ne le laissez pas s’enfuir. C’est un voleur. Attrapez-le !
Jake : Où tu vas, toi ? Ils se croient tout permis maintenant ces immigrants.
Hank : Tu as vu Jake. Tout ça, c’est à cause de ces voleurs de vache et ça continuera aussi longtemps qu’on ne l’aura pas accroché à une corde.
Kid Cole : Ne m’obliger pas à m’en servir.
Hank : Vous n’aurez jamais le temps de nous descendre tous avant qu’on vous descende.
Jake : Allez, viens !
Michaëla : C’est vous le shérif !
Kid Cole : Je ne peux rien faire, ils sont trop nombreux !
Michaëla : Vous pouvez empêcher ça !
Loren : Il ne s’agît pas seulement d’une vache. Si on laisse faire pour lui, il y en aura d’autres, beaucoup d’autres. Des troupeaux entiers. Il n’y a pas de raison que ça s’arrête.
Jake : Le procès a lieu maintenant et le verdict est coupable.
Matthiew : Non, arrêtez !
Michaëla : Non, Matthiew !
Jake : Tu n’as rien à faire ici. Puisse le seigneur avoir pitié de ton âme de voleur.
Kid Cole : Je suis nouveau ici, je le sais. Mais j’aurais apprécié que vous m’invitiez à votre petite fête. Et bien la fête est finie. Le juge arrivera demain soir et il y aura un vrai procès. Et maintenant, rentrez chez vous. Tous autant que vous êtes. Allez-vous-en !
Horace : J’ai des nouvelles.
Michaëla : Alors, savez-vous à quel heure le juge arrivera ?
Horace : Il ne vient pas. J’ai reçu un message disant qui…qu’il a un empêchement. Une vilaine affaire de meurtre à Boldeur. C’est vous qui devez le remplacer. Il a fait de vous, comment on dit…son mandataire.
Michaëla : ça veut dire que c’est vous qui êtes son représentant officiel.
Kid Cole : Voyons, je ne suis pas un juge, vous le savez !
Michaëla : Maintenant vous l’êtes. N’avez-vous jamais suivi un procès ?
Kid Cole : Si Madame mais c’est la première fois que je me trouve du côté de la loi.
Jake : On ne vole pas à un homme son cheval, ni son nom, son bétail ou sa femme et on ne lui tire pas dans le dos. Mais si on fait une de ces choses, c’est la corde. Tout le monde sait ça. Rappelez-vous l’année dernière, quand Reglin a creusé un puits sans autorisation. Il n’a pas protesté quand on l’a pendu.
Révérend : Parce qu’il n’en a pas eu le temps le pauvre malheureux. Et plusieurs d’entre nous n’étaient pas d’accord.
Hank : Pourquoi on est là à discuter puisqu’il a déjà avoué que s’était lui !
Kid Cole : En tant que représentant du juge, je veux entendre maintenant l’autre version de l’histoire.
Loren : Oh, mais enfin tout le monde vous a dit ce qui s’était passé.
Kid Cole : Tout le monde sauf le garçon qui est jugé ici. Il a le droit de parler comme les autres. Tu veux dire quelque chose ?
Ion : Mesdames et Messieurs. J’ai fait plein de fautes. Mais vous ignorez ce que s’est quand vous n’avez plus…votre…votre…
Ingrid : Espoir.
Ion : Quand vous n’avez plus votre espoir. Je regrette beaucoup. Je vous prie, pardonnez-moi ?
Kid Cole : Va t’assoir mon garçon. S’il y a une personne qui veut parler, qu’elle le face.
Hank : La corde.
Jake : Il a raison.
Matthiew : Moi, j’ai quelque chose à dire.
Michaëla : Non !
Matthiew : J’ai tué la vache. J’étais avec Ion.
Olive : Oh non !
Matthiew : C’est même moi le premier qui est eu l’idée.
Olive : Matthiew !
Matthiew : Vous voyez, c’est moi qui faut pendre.
Michaëla : S’il vous plaît, je…j’ignore si vous voudrez m’écouter ? Je sais que mes idées bien souvent ne sont pas très populaires. Je voudrais en revanche que vous écoutiez Matthiew. Lui et Ion ont volé une vache et ils sont conscient d’avoir mal agît mais ils l’ont fait parce que quelqu’un qui compter beaucoup pour l’un et pour l’autre mourrait de faim. J’ai eu de la chance de ne jamais avoir eu faim, assez faim pour voler et que Dieu veuille qu’il en soit toujours ainsi. S’il en décidait autrement, j’espère de toutes mes forces que ma famille et mes amis comprendraient ma détresse et viendraient tous m’aider. Je me suis mise à aimer cette ville et ceux qu’ils habitent aussi. Je voudrais qu’elle devienne un endroit où l’on soit fier d’élever ses enfants. Et il s’agît aujourd’hui de décider ce que nous voulons faire de notre ville. Un endroit où personne ne s’occupe de personne ou règne le chacun pour soi. Ou bien une ville où l’on s’aide les uns, les autres. Et les uns et les autres, ça veut dire nous tous ici. Que nous y habitions depuis 10 ans, 1 an ou 1 mois. Et que nous venions d’Irlande, de Suède ou de Boston.
Kid Cole : C’était un beau discours Dr Mike. Quelqu’un a encore quelque chose à dire ?
Olive : Moi, j’ai quelque chose à dire. J’abandonne l’accusation.
Loren : Quoi ? Tu ne vas pas faire ça ?
Olive : C’est légal ?
Kid Cole : Oui, la plaignante peut toujours retirer sa plainte. Tout est fini. Tu peux t’en aller. J’ai toujours eu envie de dire ça à quelqu’un.
Olive : Hé attendez-vous deux, là ! Il va falloir me l’a remboursé cette vache. Je veux vous voir au ranch à 6h demain matin en train de planter des piquets.
Matthiew : A vos ordres Madame !
Olive : Vous savez que vous feriez un merveilleux avocat.
Kid Cole : Est-ce que je peux vous dire un mot ? Ne le prenez pas mal Dr Quinn, votre petite ville est charmante. Je suis vraiment désolé mais je ne peux pas rester.
Michaëla : Vous nous quittez ? Ça fait à peine une semaine.
Kid Cole : C’est vrai que je ne suis pas un fou de la gâchette mais shérif ce n’est pas non plus ma vocation. Il va falloir que j’apprenne un métier. Je pourrais étudier la médecine à l’école. Au revoir Madame.
Michaëla : Ecartez-vous !
Sully : Bryan ! Tu te rappelles ce que je t’ai dit quand on chassait tous les deux. Les Cheyennes pensent que les animaux sauvages doivent rester en liberté. Et on doit les chasser que pour se nourrir, tu te souviens ?
Michaëla : Tu crois vraiment que Baron aurait une vie heureuse, ici, prisonnière pour le reste de ces jours sans pouvoir s’ébattre en liberté. Séparer de sa famille.
Bryan : Tu as mon esprit !