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#103 : Une visite inattendue

L'histoire : Elizabeth Quinn, la mère de Michaela, rend visite à sa fille suite au télégramme de Matthew disant que Michaela était très malade.

Quelques jours après son arrivée, Robert.E, le maréchal-ferrant, fut gravement brulé et n'ayant toujours pas de clinique, Michaela est obligée d'amener le blessé chez elle, ce qui n'ai pas du tout du goût de sa mère.

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Titre VO
The visitor

Titre VF
Une visite inattendue

Première diffusion
09.01.1993

Première diffusion en France
21.09.1993

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Une visite Inattendue par Soussou18

Une visite Inattendue par Soussou18

  

dr quinn une visite inattendue de fan2mike

dr quinn une visite inattendue de fan2mike

  

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Guest Stars : Jane Whyman (Elizabeth Quinn), George Furth (Brandcroft),
Heidi Kozak (Emily)

103 - UNE VISITE  INATTENDUE



Colorado Springs.

          Brian s’amuse dans la forêt lorsqu’il aperçoit au loin arriver une diligence. Il court en ville pour prévenir les habitants. Michaëla est dans sa clinique avec Colleen et soigne l’une de ses amies, Emily. Le petit garçon entre en vitesse dans la clinique pour prévenir sa mère.
         Toute la ville attend l’arrivée de la diligence avec impatience lorsqu’enfin elle arrive. Les habitants vont la décharger alors que des passagers en descendent. Michaëla arrive avec ses deux enfants et récupère ses paquets alors qu’une femme d’une élégance rare attend. Loren lui apporte son aide lorsque Michaëla se retrouve face à la femme en question. Il s’agit de sa mère. S’ensuit alors les présentations avec les enfants et une longue conversation entre elles. Les retrouvailles s’annoncent tendues.

Générique de début.



En ville.

         Horace se fait sortir du saloon par Hank alors qu’il était venu voir Myra, tout cela sous les yeux de Madame Quinn et Brian qui intervient en passant son chemin.Toute la petite famille rentre dans la maison de Michaëla et des enfants. Les garçons sortent pêcher ensemble alors que Colleen s’éloigne des autres, mal dans sa peau. Evidement, madame Quinn est désagréablement surprise par les lieux.


Lendemain.
          Les Quinn et les Cooper sont de retours en ville. Elisabeth se promène alors en ville et tombe sur Loren qui lui fait la conversation un petit moment.De son côté, Michaëla reçoit la visite d’un banquier à la clinique qui lui demande de quitter les lieux dans les plus brefs délais car elle occupe illégalement les lieux. Michaëla tente de raisonner l’homme mais rien y fait, la maison est hypothéquée et va être mise en vente.



Chez RobertE.

          Le maréchal ferrant est en compagnie de Sully et lui remet un tomahawk qu’il vient de terminer d’aiguiser. Sully l’essai  au moment où Grace fait son entrée. RobertE est intimidé à l’arrivée de la jeune femme. Elle lui apporte un gâteau de maïs qu’elle lui remet mais indignée, elle s’en va. Grace plait beaucoup à RobertE. Mais alors qu’il regarde Sully s’en aller à son tour, RobertE prend feu. Il cri de douleur. Sully le voit alors et fait demi-tour en attrapant une couverture et en étouffant les flammes. Alertés par les cris, le révérant, Michaëla et les enfants se précipitent vers l’atelier de RobertE. Tous sont autour de lui. Jake refuse que RobertE soit conduit dans sa clinique alors que RobertE ayant peur de mourir demande à voir le révérant. Sous les ordres de Michaëla, Matthew court chercher la voiture.


Chez Michaëla.
          Michaëla a ramené RobertE chez elle afin de pouvoir le soigner. Etant grièvement blessé, Michaëla ne peut l’anesthésier. L’homme se met alors en chantonnant après lui avoir dit qu’il avait l’habitude de la souffrance. En effet, en coupant le tissu de son vêtement, Sully et Michaëla ont aperçu des traces de fouet sur ses côtes.
         Le lendemain, Madame Quinn sort discrètement de la maison, sans réveiller sa fille qui veille sur son patient, pour aller se rafraîchir à l’extérieur mais elle fait la rencontre de Sully. Elle rentre alors demander à sa fille si ce sauvage habite ici mais elle lui répond que non, il n’habite pas dans cette maison. Sully vient alors s’excuser auprès de madame Quinn avant de prendre des nouvelles de RobertE.
         Plus tard, Michaëla accueille Grace qui vient prendre des nouvelles de RobertE. Elle est très inquiète. Michaëla va donc le dire à RobertE qui ne veut pas la voir mais la jeune femme entend tout et ne comprend pas son comportement. Déçue, Grace s’en va.
         Dans la grange, Colleen trait une vache lorsque madame Quinn entre et s’approche d’elle pour lui dire que chez elle le lait se trouve déjà dans des bouteilles mais elle s’aperçoit très vite que l’adolescente pleure. Madame Quinn lui demande alors ce qui lui arrive et Colleen lui avoue qu’elle va mourir. L’adolescente perd du sang depuis deux jours et panique. Madame Quinn comprend alors que Colleen est devenue une jeune femme et qu’elle vient d’avoir ses règles. Madame Quinn lui explique alors ce qui lui arrive.
         Quelques instants plus tard, Madame Quinn va vers sa fille pour lui dire que Colleen n’est plus une petite fille mais une femme maintenant. Michaëla s’en veut de ne pas s’en être rendu compte et décide d’aller voir Colleen dans la grange. Elle lui propose son aide et de répondre à ses questions mais Colleen lui dit sèchement que madame Quinn l’a déjà fait.
         Plus tard, Hank arrive très vite chez Michaëla. Il a prit un coup de poignard dans le bras et perd beaucoup de sang. Après un échange peu amical en parole, elle le fait entrer pour lui recoudre la plaie et va chercher de l’eau.
         Sa mère va la voir interloquée que sa fille ramène ses patients chez elle pour les soigner. Michaëla lui explique alors qu’on lui refuse d’acheter la pension Cooper pour y soigner ses malades et le ton monte entre les deux femmes.



En ville.

          Le banquier fait envoyer un télégramme par Horace à Denver concernant la vente de la pension de famille.
         Michaëla arrive alors à son tour pour prendre un colis et apprend par l’homme qu’il vient d’envoyer un télégramme pour la mise en vente aux enchères de la pension de famille puis il s’en va.



Chez Michaëla.

          Madame Quinn veille sur RobertE en l’absence de sa fille. Alors que Michaëla et Colleen partent en ville, madame Quinn en profite pour scruter du regard l’horizon et l’endroit où vit sa fille lorsque Sully arrive pour prendre des nouvelles de son ami. Ils discutent alors un peu ensemble.



En ville.

          Michaëla se rend au saloon et y retrouve le banquier. Malgré les arguments de Michaëla ainsi que  les 1000$ qu’elle lui propose, le banquier n’est toujours pas décidé à lui céder la pension familiale.
         Horace, quant à lui, paie Hank pour pouvoir voir Myra. La jeune femme est surprise qu’un homme paie Hank juste pour discuter avec elle.



Sur la route.

          Michaëla et Colleen discutent de tout et de rien jusqu’à ce que Michaëla explique à la jeune fille le souvenir qu’elle a gardé de la première fois où son père l’a emmené à la clinique. Elle avait assisté à la naissance d’une petite fille.


Chez Michaëla.

          Michaëla entreprend une discussion avec sa mère pendant qu’elles dépendent le linge. Elle demande à sa mère l’argent qu’il faut pour acheter la pension de famille pour en faire sa clinique mais madame Quinn ne veut pas encourager sa fille dans ce sens. Michaëla accuse sa mère de la haïr.
         Plus tard, Loren, accompagne Grace chez Michaëla. La jeune femme est bien décidée à aller voir RobertE. Michaëla lui annonce que son état à empiré. L’homme délire et revoit son passé. Grace tente de le rassurer en lui disant que tout est terminé et que plus jamais, il n’aurait à revivre ça. Qu’elle serait là pour lui. Les paroles de la jeune femme l’apaisent légèrement.
         Loren raccompagne madame Quinn chez Michaëla sous sa demande. Alors qu’ils roulent, ils en profitent pour discuter un peu. Ils discutent des êtres chers qu’ils ont perdus. Pour madame Quinn, il s’agit de son mari et pour Loren, de sa femme et de sa fille.
         En soirée, Michaëla et Grace sont au chevet de RobertE et parlent. Grace se confie, ses larmes coulent sur son visage. Grace rentre alors chez elle sous les conseils du médecin. Michaëla s’endort sur sa chaise et madame Quinn l’aperçoit. Elle va donc la relayer au chevet de RobertE afin que sa fille puisse se reposer. Brian arrive alors, s’assoit sur les genoux de madame Quinn et lui demande de lui raconter une histoire. Elle s’exécute en racontant une histoire qu’elle invente elle-même mais pas n’importe laquelle : son histoire. Brian poursuit l’histoire comprenant de qui il s’agissait et il lui dit que le Dr Mike l’aime et que lui aussi l’aime. Elle est devenue sa deuxième maman sur terre. Toutes les paroles de ce petit bonhomme laissent madame Quinn songeuse.
         Le lendemain, RobertE se sent mieux. Grace est à ses côtés et lui avoue à sa façon ses sentiments ce qui fait sourire l’homme.
         Plus tard, à l’extérieur de la maison, tous le monde s’impatiente. Matthew a une surprise et tarde à leur montrer, il s’agit d’une baignoire. Madame Quinn est contente et profite de l’emprunt chez Jake pour prendre un bon bain puis elle se met à faire ses valises. Colleen lui apporte son miroir et sa brosse à cheveux qu’elle a failli oublier mais madame Quinn les lui offrent. Le jeune fille est heureuse et l’embrasse.



En ville.

          Les enfants Cooper chargent la diligence avec les affaires de madame Quinn. Sully arrive alors pour lui dire au revoir. Madame Quinn décide alors d’aller s’acheter une boite de bonbons et en profite pour dire au revoir à Loren.



Dans la diligence.

          Madame Quinn avoue à sa fille que son père serait très fier d’elle puis elle lui tend une enveloppe. D’abord hésitante, Michaëla l’ouvre et y trouve une importante somme d’argent. Sa mère lui prend les mains et lui dit qu’un médecin a besoin d’une clinique. La diligence démarre et Brian court à côté en lui criant : « au revoir madame Quinn ». C’est alors qu’elle lui dit qu’il peut l’appeler grand-mère. C’est alors qu’elle s’éloigne et que Michaëla et les enfants lui font de grands signes de la main.

Générique de fin.

1x03 – Une visite inattendue

Bryan : La voilà ! La diligence ! La diligence arrive ! La diligence arrive ! La diligence arrive !
Michaëla : Oh, vous êtes anémique Emilie.
Emilie : C’est mortel ?
Michaëla : Mon Dieu non, vous vous en remettrez. Ecoutez, vous allez vous procurez une poignée de clou rouillé. Vous allez les faire bouillir dans l’eau avec un peu de vinaigre et quand le mélange aura refroidi, vous retirez les clous et vous boirez l’eau.
Emilie : Vous voulez que je boive de l’eau avec de la rouille dedans !
Michaëla : Et bien votre anémie provient d’un manque de fer dans le sang et la rouille en contient alors prenez-en une cuillère à soupe le matin et le soir avant de dormir.
Emilie : Si vous le dîtes Docteur !
Bryan : Maman ! La diligence arrive !
Michaëla : Dieu soit loué.
Homme : Je me demande si le gamin n’a pas rêvé.
Homme 1 : C’est peut-être une farce.
Hommes : Regardez ! Ouais, elle arrive !
Femme : La diligence ! Elle arrive !
Loren : On commençait à désespérés.
Homme : La voiture des marchandises est arrivée depuis 2 jours.
Révérend : Donnez-moi le sac postal.
Homme : Tenez ! Vous croyez que je vous avais laissé tomber, hein ?
Révérend : Loren.
Bryan : Viens vite Maman, dépêche-toi !
Révérend : Tiens, attrape ça !
Michaëla : Excusez-moi ! Il y a quelque chose pour moi ?
Révérend : J’en sais rien encore.
Loren : Hé Horace ! C’est toi qui as commandé ce livre ? Les mystères de l’amour.
Horace : Et bien, il doit avoir une petite erreur. J’avais commandé Moby Dick.
Révérend : Dr Mike, voici un colis pour vous.
Michaëla : Merci.
Révérend : Bien, donne ça à Stefan. Mr Paul.
Loren : Puis-je vous aider à descendre ?
Elisabeth : Merci.
Michaëla : Maman ?
Elisabeth : Michaëla !
Michaëla : Mais…mais qu’est-ce que vous faites ici ?
Elisabeth : Et bien le télégramme disait qu’il y avait une épidémie et que tu étais couché sur ton lit de mort.
Michaëla : Le télégramme ?
Matthiew : Nous ne savions pas si vous alliez vivre ou mourir.
Michaëla : Matthiew, Colleen, Bryan. Je vous présente ma mère.
Bryan : Si vous êtes sa mère, ça veut dire que vous êtes ma grand-mère.
Elisabeth : De quoi cet enfant parle-t-il ?
Michaëla : Tu dois appeler cette dame, Mme Quinn, Bryan. Ce sont mes enfants maintenant.
Elisabeth : Et bien, j’ignorais que tu avais trois enfants aussi grands.
Michaëla : Je vous l’ai écrit !
Elisabeth : Mais tu m’avais simplement demandé des renseignements sur l’éducation à leur donné.
Michaëla : Oui, je les attends encore.
Elisabeth : Michaëla, je suis très fatiguée. Je voudrais prendre un bain et manger un peu. Peux-tu me dire où se trouve l’hôtel ?
Michaëla : Il n’y a pas d’hôtel.
Elisabeth : Je te demande pardon ?
Michaëla : Nous serions heureux de vous accueillir.
Elisabeth : Très bien. Mes bagages sont là-haut.
Bryan : Ouah, c’est à vous tout ça ?
Elisabeth : C’est à moi, oui.
Matthiew : Je vais les descendre.
Michaëla : J’ai encore un malade à voir, j’espère que ça ne vous dérange pas de m’attendre.
Elisabeth : Et si ça me dérangeait ? Je pense qu’un peu d’air frais me ferait le plus grand bien.
Bryan : Je vais vous montrer le cheval aveugle de Robert.E.
Elisabeth : Non, une simple petite promenade me suffira.
Horace : Myra, j’étais venu voir Myra. Tout ce que je veux, c’est parler avec elle.
Hank : Je m’en fiche que tu l’as regarde dans le blanc des yeux sans l’a touchée. Si tu veux voir Myra, il faut payer.
Horace : Bon d’accord, combien s’est ?
Hank : Je te l’ai déjà dit Horace. 5 dollars.
Horace : Je ne pourrais pas lui parler à crédit ?
Hank : Ne me fais pas perdre mon temps, je n’aime pas ça.
Elisabeth : Il ne vous ai jamais venu à l’esprit que vous pourriez trouver une solution à vos problèmes en discutant tranquillement en homme civilisé.
Bryan : Qu’est-ce que ça veut dire « civilisé » ?
Elisabeth : Peu importe.
Michaëla : Comment s’est passée votre voyage depuis Boston mère ?
Elisabeth : 7 jours de train, 6 jours d’attente à Saint-Louis et ensuite 5 jours de diligence. Enfin pour conclure, je dirais simplement que ce n’était pas un voyage d’agrément.
Michaëla : Comment ça va à Boston ?
Elisabeth : Oh, très bien. On prévoit la construction d’un 4ème étage au club féminin et on espère qu’Alexandre Paris en sera l’architecte.
Michaëla : Excellente idée.
Bryan : Dîtes, je pourrais venir vous rendre visite un jour. Je ne suis jamais allé à Boston/
Michaëla : C’est très très loin d’ici Boston, Bryan. Voilà, nous sommes arrivés.
Elisabeth : Original ! Tu habites vraiment dans cette maison ?
Michaëla : Oui mère, c’est ici que je vis, enfin que nous vivons. Vous devez avoir besoin de vous rafraichir et de vous reposer ?
Matthiew : Moi et Bryan, on va…
Michaëla : Bryan et moi.
Matthiew : Bryan et moi, on va aller nager à la rivière. Venez avec nous, ça vaut un bain.
Bryan : On fera attention aux serpents, vous n’aurez rien n’à craindre.
Elisabeth : Je viendrais peut-être une autre fois.
Bryan : Tant pis. Vous ne savez pas ce que vous manquez. Tu viens, on va se baigner ?
Colleen : Non !
Bryan : Pourquoi ? Tu adores nager.
Colleen : Pas aujourd’hui alors sors d’ici et laisse-moi tranquille.
Elisabeth : Tu as vraiment l’intention de garder ces enfants ?
Michaëla : Oui, oui, j’en ai l’intention. Quand leur mère est morte, elle m’a demandé de les élever. Je lui ai promis, je le fais.
Elisabeth : Tu as fait une promesse de ce genre à une femme que tu connaissais à peine.
Michaëla : Il y a certaines femmes qui vous donnent l’impression de les avoir connus depuis toujours. Et paradoxalement, il y en a d’autres que l’on connait depuis longtemps et avec lesquelles on se sent comme une étrangère.
Bryan : On les a pêchés pour vous Mme Quinn.
Matthiew : Et on va vous les préparez pour dîner.
Bryan : C’est drôlement bon les poissons chat.
Colleen : Je vous ai apportés une serviette.
Elisabeth : Oh merci. Oh, fais attention ma petite fille. C’est très fragile. C’est un cadeau que m’a fait ma grand-mère quand j’avais ton âge.
Colleen : C’est magnifique !
Elisabeth : Merci.
Michaëla : Vous pouvez m’accompagner si vous voulez, ça ne sera pas très long.
Elisabeth : Non merci, je crois que je préfère t’attendre dehors.
Loren : Vous vous souvenez de moi ? Je vous ai aidé à descendre de la diligence hier.
Elisabeth : Ah oui.
Loren : Loren Bray.
Elisabeth : Elisabeth Quinn.
Loren : Vous êtes sans doute venue raisonner votre fille qui est si têtu afin de l’a ramené à Boston, pour qu’elle se trouve un mari et fasse ce qu’une femme doit faire.
Elisabeth : J’ai bien peur que la vie privée de ma fille ne vous regarde pas Mr Bray.
Loren : Appelez-moi Loren. Comment vous appel vos amis ? Betty, Betsy, Lisy?
Elisabeth: Mes amis m’appellent Elisabeth.
Loren: Si jamais, vous avez besoin d’un article de première nécessité ou quoique ce soit, n’hésitez surtout pas à passer me voir au magasin. Je me ferais un plaisir de vous rendre service. J’ai été très content de vous voir.
Banquier : Mademoiselle Quinn ?
Michaëla : Dr Quinn.
Banquier : Je me présente Jeremiah Bandcrof de la première banque nationale de Denver.
Michaëla : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Banquier : Et bien, comme vous le savez, vous occupez illégalement ces lieux par conséquent je vais vous demander de déménager dans les plus brefs délais. Si vous refusez, nous vous ferons partir de force.
Michaëla : Vous rendez-vous compte de ce que vous faites ?
Banquier : Je ne fais que mon travail.
Michaëla : Oui, peut-être mais vous fermez aussi le seul cabinet médical qui existe dans cette ville.
Banquier : Sans vouloir vous contredire Mademoiselle. Cet endroit n’a rien d’un cabinet médical.
Michaëla : Attendez ! Peut-être pourrais-je vous louez cette maison ?
Banquier : Non, on ne loue pas une maison hypothéquée, elle va être vendue aux enchères.
Michaëla : Alors je l’achèterais !
Banquier : Bien. Rendez-vous à Denver.
Michaëla : A Denver ?
Banquier : Bien oui. C’est là-bas qu’auront lieu les enchères.
Michaëla : Quelle est son prix ?
Banquier : L’enchère commence à 1500 dollars.
Michaëla : Je ferais un emprunt.
Banquier : Quels sont vos garantis ?
Michaëla : Mon diplôme de médecin.
Banquier : Si vous étiez un homme, ce serait possible mais peu de personne font confiance à une femme médecin. Par contre, si vous étiez marié, je pourrais sans doute trouver un arrangement avec votre mari. Vous n’avez pas l’intention de vous mariez ?
Michaëla : Cela ne vous regarde pas Mr.
Banquier : C’est dommage ça.
Sully : Combien je te dois Robert.E ?
Robert.E : Rien du tout Sully. Mais la prochaine fois que tu iras chasser l’élan, tu me rapporteras une cuillère, comme ça on sera quitte.
Sully : Marcher conclu.
Robert.E : D’accord. Tu n’as pas envie de l’essayer ?
Sully : Non, je sais comment tu travailles.
Robert.E : Allez, vas-y !
Sully : Tiens ça, STP.
Grace : C’est un gâteau de maïs, j’espère que tu aimes ça ?
Robert.E : Oui, j’adore le gâteau de maïs.
Grace : Et bien ?
Robert.E : Bien.
Grace : Et bien ?
Robert.E : Et bien ?
Grace : Et bien, bonne journée Robert.E. Sully.
Sully : Madame. J’ai l’impression que tu t’es mal débrouillé.
Robert.E : Oui, c’est le genre de femme dont un homme pourrait rêver toute sa vie.
Sully : Tu ferais mieux de te réveiller et de vivre tes rêves. Viens !
Michaëla : Sully !
Sully : C’est Robert.E !
Michaëla : Oh mon Dieu ! Jake ! Aidez-moi à le transporter dans votre boutique.
Jake : Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée.
Michaëla : Qu’est-ce que vous dîtes ? Insinuez-vous que Robert.E est assez bien pour ferrer votre cheval mais pas assez pour rentrer dans votre boutique.
Jake : Ce n’est pas pour moi mais c’est à cause de mes clients.
Robert.E : Je vais mourir ! Je vais mourir ! Allez me chercher le révérend.
Sully : Révérend !
Révérend : Je suis là Robert.E.
Robert.E : Je vais aller au Paradis. Répondez ! Je vais aller au Paradis ?
Michaëla : Vous n’irez pas au Paradis. Pas encore. Matthiew va chercher la voiture. Allongez-le ici !
Sully : Il a des marques de fouet.
Robert.E : Laissez-moi ! Laissez-moi ! Je veux m’en aller !
Michaëla : Vous êtes blessé Robert.E.
Robert.E : Non, non, je n’ai rien. Laissez-moi sortir d’ici !
Michaëla : Vous avez été brûlé !
Robert.E : Brûlé ?
Sully : La forge a explosé !
Michaëla : Allez vite me chercher de l’eau, s’il vous plaît.
Sully : Oui, Matthiew vient m’aider.
Michaëla : Il faut que je nettoie vos blessures Robert.E. Je ne vais pas pouvoir vous anesthésiez dans votre état. J’ai bien peur que ce soit douloureux.
Robert.E : La souffrance est une vieille habitude.
Elisabeth : Michaëla ? Est-ce que cet homme habite ici ?
Michaëla Quel homme ?
Elisabeth : Et bien ce sauvage ?
Michaëla : Oh, vous voulez parler de Sully !
Elisabeth : Je ne sais pas son nom.
Michaëla : Non, il ne vit pas ici. C’est un ami à moi ainsi que de Robert.E et en tant qu’ami il s’inquiète de son état de santé. Les sauvages ne frappent pas à la porte.
Sully : Bonjour !
Michaëla : Bonjour !
Sully : Excusez-moi si je vous ai fait peur Madame. Comment va-t-il ?
Michaëla : Jusqu’à présent il n’a pas de fièvre ni de signe d’infection.
Sully : Bien. Si vous avez besoin de quoique ce soit, je suis là.
Michaëla : Merci Sully. Au revoir ! Grace, vous n’êtes pas souffrante j’espère.
Grace : Non, non, je vais très bien. Je…je suis venue voir Robert.E.
Michaëla : Oh, et bien je vais lui dire que vous êtes là !
Grace : Est-ce qu’elles sont graves ces brûlures.
Michaëla : Oui. Grace est venue vous rendre visite.
Robert.E : Dîtes-lui de s’en aller !
Grace : Robert.E. J’ai fait tout ce chemin pour venir te voir.
Robert.E : ça m’est égale. Va-t-en !
Grace : Mais enfin, qu’est-ce que ça veut dire ?
Robert.E : Tu es sourde femme ! Je t’ai dit de t’en aller, je ne veux pas te voir.
Michaëla : Peut-être, devriez-vous revenir un peu plus tard. Grace, il n’est pas dans son état normal. Ce n’était pas une attaque personnelle.
Grace : Il est têtu comme une mule.
Michaëla : Oui je sais. Mais c’est son entêtement qui va lui permettre de s’en sortir.
Elisabeth : Chez moi à Boston, le lait est dans une bouteille de verre qu’on nous livre devant la porte. Que se passe-t-il chérie ?
Colleen : Je vais mourir !
Elisabeth : Mais qu’est-ce qui t’a fait croire une chose pareille ?
Colleen : Je perds du sang ! Je perds du sang depuis 2 jours.
Elisabeth : Oh, non, tu ne vas pas mourir. Tu n’es plus une enfant maintenant, tu es devenue une vraie femme. Nous allons avoir une petite discussion. As-tu remarqué que Colleen se conduisait de façon étrange ces derniers temps ?
Michaëla : Un peu, pourquoi ?
Elisabeth : Il y a deux jours qu’elle n’est plus une petite fille mais une femme, elle croyait qu’elle allait mourir.
Michaëla : Elle est trop jeune.
Elisabeth : Elle a 13 ans. Tu avais aussi cet âge.
Michaëla : J’aurais dû m’en rendre compte.
Elisabeth : Tel père, tel fille. Il ne remarquait jamais ce qui se passer dans sa maison tant qu’il était préoccupé par sa profession.
Michaëla : Je suis désolée. J’aurais dû t’en parler avant.
Colleen : Ce n’est rien. Madame Quinn m’a tout expliqué.
Michaëla : Est-ce que tu as d’autres questions à me poser ?
Colleen : Non.
Michaëla : Tu en es sûr ?
Colleen : ça va aller.
Michaëla : Bon, tant mieux.
Hank : Dr ?
Michaëla : Que vous ai-t-il arrivé ?
Hank : On m’a donné un coup de poignard. Combien pour me recoudre le bras ?
Michaëla : Je croyais que vous préféreriez les compétences médicales de votre cher ami Sliker.
Hank : Jake est saoul ! Et je préférerais discuter quand je ne me viderais plus de tout mon sang.
Michaëla : 1 dollars le point de suture.
Hank : Mais c’est du vol à ce prix-là.
Michaëla : Alors je vous invite à aller faire le sale boulot dans une autre ville.
Hank : Je sais, vous me l’avez déjà dit.
Michaëla : Entrez ! Je vais chercher de l’eau.
Elisabeth : Qui est-ce ?
Michaëla : Un patient.
Elisabeth : Ton père, lui au moins n’amenés pas ses patients dans notre maison.
Michaëla : Croyez-vous que j’apprécie travailler dans ces conditions. Je voulais acheter la pension de famille et en faire une clinique mais on refuse de me prêter l’argent.
Elisabeth : J’aurais pu te dire que c’était une perte de temps que de suggérer une chose pareille.
Michaëla : Oui tout comme vous m’aviez dit qu’on ne m’accepterait jamais dans une faculté de médecine.
Elisabeth : C’était la vérité, je ne me suis pas trompée. Tu es allée dans une faculté féminine de médecine.
Michaëla : Oui et on m’y a appris la médecine.
Elisabeth : Mais et hélas, on a encore appris à personne à accepter les femmes médecins.
Michaëla : Les habitants de Colorado Springs m’acceptent.
Elisabeth : Oui, peut-être quelques âmes désespérées. Tu devrais t’amuser à Boston et épouser un homme de ton rang.
Michaëla : J’ai eu un fiancé.
Elisabeth : Oh, David ne t’aurais jamais autorisé à venir dans un endroit pareil.
Michaëla : Vous oubliez que David est mort.
Elisabeth : Alors cesse de te lamenter sur lui.
Michaëla : C’est vous qui avait commencé à me parler de lui. Je suis venue refaire ma vie ici.
Elisabeth : Oh, tu parles d’une vie.
Michaëla : Pourquoi refusez-vous de m’accepter telle que je suis, mère ?
Elisabeth : Et qu’est-ce que tu es ? Une femme célibataire qui essaye d’élever trois enfants dans une cabane isolée au milieu de la forêt et qui propose ses services de médecin à une bande de rustre qui l’a paye en pomme de terre et en volaille.
Michaëla : C’est la vérité mère. Et l’un de ces hommes à justement besoin de mes services. Excusez-moi !
Horace : Oui, je peux vous aider ?
Banquier : Oui, j’aimerais envoyer un télégramme.
Horace : Oui, je suis là pour ça. J’envoie des télégrammes partout dans le monde. A condition bien sûr qu’il y est une poste.
Banquier : Voilà, le texte du télégramme est le suivant : « Pension de famille prête à être vendue aux enchères ». C’est à envoyer à la banque nationale de Denver.
Horace : ça se passe à Denver ?
Banquier : Oui, ça va se passer à Denver.
Horace : Oh, ça y est. J’y suis. Vous…vous êtes le banquier. Et qu’est-ce que vous faites toute la journée ? Vous comptez l’argent ? Oh, Dr Mike, j’ai un paquet pour vous.
Michaëla : Merci Horace.
Banquier : Ne perdez pas de temps, envoyez-moi ce télégramme immédiatement.
Michaëla : Un télégramme ? Quel télégramme ?
Banquier : Et bien le télégramme annonçant la mise en vente aux enchères de la pension de famille. Je vous l’ai pourtant dis très clairement la dernière fois que nous nous sommes vu. J’aurais peut-être dû vous parlez en Grec ou en latin. Je vous souhaite le bonjour Mademoiselle Quinn.
Horace : Hé, Hé, Hé, c’est Docteur Quinn.
Elisabeth : Il a énormément de fièvre.
Michaëla : Oh, ce n’est pas un endroit où soigner un malade. Il devrait être à l’hôpital. Il ne peut pas rester ici. Je n’ai pas l’équipement approprié pour le soigner. Colleen, tu vas rester là et prendre soin de Robert.E.
Colleen : Mais il faut que j’aille en ville moi aussi.
Michaëla : Je suis désolée.
Colleen : Les garçons ne pourraient pas s’en occuper ?
Michaëla : Ils ont promis à Olive de lui donner un coup de main au ranch.
Colleen : Ils font toujours ce qui est le plus intéressant.
Michaëla : J’ai dit, je suis désolée.
Colleen : Je suis désolée, je suis désolée. J’entends toujours la même chose.
Elisabeth : Et bien peut-être pourrais-je veiller sur ton patient.
Colleen : Merci Madame Quinn.
Sully : Bonjour Madame Quinn. Comment va Robert.E ?
Elisabeth : Il dort.
Sully : Ma femme avait fait un jardin exactement au même endroit.
Elisabeth : Vous viviez ici ?
Sully : Oui, c’est moi qui est construit cette maison.
Elisabeth : Pourquoi êtes-vous partis ?
Sully : Ma femme est morte en couche.
Elisabeth : Et l’enfant ?
Sully : L’enfant aussi.
Elisabeth : Je n’ose imaginer l’immense douleur que doit occasionner la perte d’un enfant. Je ne sais pas s’il on peut en guérir un jour.
Sully : Non, jamais.
Elisabeth : Je vous remercie d’avoir laissé votre maison à ma fille.
Sully : Peut-être que si nous avions eu un médecin comme votre fille à ce moment-là. Ma femme et le bébé seraient toujours vivants. Et allez viens petit. Viens !
Michaëla : Est-ce que Mr Jeremiah Bandcrof est ici ?
Hank : Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.
Michaëla : Hank, je vous conseille de me dire où il est sinon je pourrais me montrer moins conciliante lorsque vous me demanderez de soigner vos plaies. J’ai besoin d’acheter cette clinique.
Banquier : Mademoiselle Quinn, vous êtes pourtant en âge de comprendre qu’il y a une grande différence entre le désir d’acheter ce bien et la possibilité de le faire hors il semble que vous ayez la première qualité mais non la seconde.
Michaëla : Vous rendez-vous compte que la vie de nombreux être humain est en jeu.
Banquier : Vous allez me faire pleurer.
Michaëla : Oh, vous n’avez pas de cœur Mr Bandcrof.
Banquier : C’est possible mais j’ai une cervelle. Et je crois comprendre que vous n’avez pas d’argent pour acheter cette propriété.
Michaëla : Voici un acompte de 1000 dollars.
Banquier : Le prix est toujours de 1500 dollars.
Michaëla : Mais je vous donne deux–tiers cache. Vous pouvez m’accorder un emprunt qui couvrira la différence.
Banquier : Non, c’est hors de question. Nous ne prêtons pas d’argent à une femme célibataire.
Michaëla : Et quels sont vos arguments Monsieur ?
Banquier : ça me regarde.
Michaëla : Je vous rembourserais.
Banquier : ça ne fera pas l’affaire de la première banque nationale de Denver. A nos yeux, vous représentez un énorme risque dont nous préférons nous protéger.
Michaëla : Je n’en ai pas encore fini avec vous Mr Bandcrof.
Banquier : Alors au plaisir de vous revoir Mademoiselle Quinn.
Michaëla : Dr Quinn.
Horace : Voilà une pièce de 5 dollars en or. Allez-y vérifier si vous voulez.
Myra : Horace ?
Horace : Bonjour Myra. Rassure-toi j’ai payé pour avoir le droit de venir te voir.
Myra : Oh !
Horace : Myra !
Myra : Quoi ?
Horace : Mais pour quel genre d’homme est-ce que tu me prends ?
Myra : Tu as payé Hank pour m’avoir, non ?
Horace : Je l’ai payé pour…venir te parler.
Myra : Tu veux discuter avec moi ?
Horace : Je voulais te remercier d’avoir aussi bien pris soin de moi quand j’étais malade. Ça ne veut rien dire. Peut-être que tu l’as simplement fait par devoir.
Myra : Ah, ne crois pas ça, Horace. Quand je t’ai soigné. J’y ai mis tout mon cœur, je voulais que tu guérisses.
Horace : Pourquoi tu y as mis tout ton cœur ?
Myra : Peut-être parce que j’espérais qu’un jour tu viendrais me parler comme tu le fais maintenant et…qu’on pourrait faire connaissance en tout bien tout honneur. Assis-toi.
Horace : Oh, est-ce que je t’ai déjà raconté la fois où j’ai envoyé un télégramme au mauvais destinataire.
Myra : Non, mais je l’écouterais avec plaisir.
Colleen : J’aurais aimé être un garçon et vous vous n’auriez pas préférée en être un.
Michaëla : Si, ça m’a traversé l’esprit surtout quand j’avais ton âge, je devais apprendre la tapisserie à l’aiguille, être sage et jolie alors que la seule chose qui m’intéressé, s’était de découvrir le monde. Les seuls qui avaient le droit étaient les garçons.
Colleen : Les garçons peuvent tout faire.
Michaëla : Non. Non, pas tout. J’étais un peu plus vieille que toi la première fois que j’ai aidé mon père lors d’un accouchement. C’était une fille ! Sa mère l’a appelé Julia. Il n’y a rien de plus beau sur terre que de donner la vie.
Colleen : Je ne veux pas seulement me marier et avoir des bébés.
Michaëla : Il n’y a ni règles ni loi Colleen. Regarde-moi. Ne te limite jamais sous prétexte que tu es une fille, une femme. Et ne renonce jamais à tes rêves parce que tu as peur de ne pas pouvoir réaliser dans un univers d’hommes. Il faudra te battre encore plus fort pour pouvoir les réaliser.
Colleen : Vous en êtes sûr ?
Michaëla : Si ta maman était là avec nous, je suis certaine qu’elle te dirait la même chose.
Colleen : Vous avez de la chance d’avoir encore votre mère.
Michaëla : J’ai quelque chose à vous demander.
Elisabeth : Je t’écoute.
Michaëla : Je veux acheter cette pension de famille et en faire une clinique. C’est le seul moyen pour apporter des soins appropriés au malade. Comme la banque refuse de m’accorder un emprunt, il va falloir que je paye content.
Elisabeth : Quel est le prix ?
Michaëla : 1500 dollars. Il me reste encore 1000 dollars de l’héritage de père.
Elisabeth : Michaëla, je pense que le rôle d’une mère est de donner tout ce qu’elle peut à ses enfants. Mais je manquerais à mes devoirs si je t’encourager à poursuivre ce projet insensé.
Michaëla : Je ne vous ai jamais rien demandé mère.
Elisabeth : Tu aurais peut-être dû le faire. Tu t’adressais toujours à ton père et il te donnait tout ce que tu voulais.
Michaëla : Ce que m’a donnait mon père, c’est le courage de réaliser mes rêves. Je n’ai jamais voulu vivre une existence conventionnelle.
Elisabeth : Tu veux dire une vie comme la mienne ?
Michaëla : Oui. Je suis fidèle à ce que je suis et je ne changerais jamais.
Elisabeth : Je n’en suis pas étonnée. Toute ma vie j’ai été une épouse sans mari et une mère aimante sans fille.
Michaëla : S’il vous plaît mère. Aidez-moi. Je vous en prie. Je vous rembourserais.
Elisabeth : La question n’est pas là ! Je ne veux pas être complice de l’échec de ta vie.
Michaëla : J’ai parfois l’impression que vous passez la vôtre à me haïr.
Grace : Comment va-t-il ?
Michaëla : J’ai bien peur que son état ne se soit aggravé.
Elisabeth: Oh, bonjour Mr Bray.
Loren: Bonjour Madame Quinn. Tenez, c’est un colis pour le Dr Mike!
Elisabeth : Ah, je vous remercie beaucoup. Ça ne vous dérangerez pas de m’accompagner en ville.
Loren : Et bien non pas du tout. Mais dépêchez-vous, je suis pressé.
Grace : Robert.E ! C’est Grace.
Robert.E : Il faut cacher les enfants, la prochaine fois ils s’en prendront à eux.
Grace : Robert.E calme-toi. Robert.E écoute-moi ! Tu n’es plus un esclave. Ce cauchemar est terminé. C’est le passé. Ça n’existera plus jamais.
Robert.E : Seigneur, je vous en prie, ne prenez pas mes enfants !
Grace : Robert.E. Tes enfants sont en sécurité. Tout va bien se passer. Je suis là près de toi et je n’ai pas l’intention de te laisser.
Elisabeth : C’est très gentil à vous de me ramener chez ma fille.
Loren : Oh, ça m’a fait plaisir même si ce chemin me rappelle beaucoup de souvenirs qui ne sont pas très bon. Ma fille est morte dans cette maison en donnant naissance à mon premier petit-fils.
Elisabeth : Votre fille était la femme de Sully ?
Loren : J’ai d’abord perdu ma fille et ensuite mon épouse. Oh, on dit que le temps guérit les blessures.
Elisabeth : Depuis que le père de Michaëla a disparu, les jours me semblent de plus en plus long.
Loren : Les nuits aussi. Parfois, je me réveille au milieu d’un rêve et pendant une seconde j’ai l’impression que les choses sont redevenues comme avant et ensuite je me souviens. Mon Abigaël était une forte tête exactement comme votre fille.
Elisabeth : Michaëla ressemble beaucoup à son père à cet égard.
Loren : Je comprends mieux maintenant. Si ma fille faisait encore partis de ce monde. Je serais vraiment heureux de laisser Abigaël être aussi borné qu’elle voudrait.
Grace : Il faut que vous le sauviez Dr Mike.
Michaëla : Je m’y efforce, Grace, je m’y efforce.
Grace : Je suis désolée. Je sais tout ce que vous faites. Quand j’étais enfant, j’ai perdu ma mère avant d’avoir eu le temps de lui dire tout l’amour que j’avais pour elle. Et…je me suis promis que ça ne se produirait plus jamais. Il y a parfois des gens qui vous déçoivent mais il faut les accepter tels qu’ils sont sans leur en vouloir. Et les aimer quand même.
Michaëla : Vous devriez rentrer vous reposez.
Elisabeth : Michaëla, tu devrais aller dormir un peu.
Michaëla : Réveillez-moi s’il y a quelque chose.
Bryan : Racontez-moi une histoire.
Elisabeth : Oh, mais je l’ai est toutes oubliés depuis le temps.
Bryan : Vous ne pouvez pas en inventé une dans votre tête ?
Elisabeth : Qui commencerait par « Il était une fois ? »
Bryan : Oui.
Elisabeth : Et bien : « Il était une fois, une femme qui avait 5 filles, elles avaient toutes épousés de très charmants garçon et habitait une maison près de leur maman. Toutes sauf une, la plus jeune des 5. Elle avait quitté sa famille pour aller vivre dans un très très dangereux pays.
Bryan : Et elle s’appelait Dr Mike. Quand elle est née, il s’attendait à avoir un petit garçon mais ils se sont trompés, c’était une fille et elle était très belle et très gentille. Après quand elle est devenue grande, elle est venue dans le Colorado, c’est là qu’elle m’a sauvé la vie. Quand ma vraie maman est allée au Paradis, Dr Mike est devenue ma deuxième maman sur terre et elle m’aime autant que la vraie. Je le sais, elle me l’a dit.
Grace : Tu sais qui je suis ?
Robert.E : Je n’ai pas perdu la tête femme.
Grace : Robert.E. Je…je ne savais pas que tu avais eu des enfants.
Robert.E : Je ne veux plus jamais que tu me parles d’eux.
Grace : Je te le promets. Je ne t’en parlerai plus Robert.E à condition que tu me jures de ne plus me repousser.
Robert.E : Je ne voulais pas que tu me vois dans cet état, il n’y a pas de raison.
Grace : Moi, j’en connais un. Sa fièvre est tombée Dr.
Michaëla : Bienvenu parmi nous Robert.E.
Colleen : Matthiew on attend, dépêche-toi !
Bryan : C’est quoi cette grosse surprise ?
Michaëla : Mère doit encore faire ces bagages.
Matthiew : Vous êtes prêt ? C’est pour vous, comme ça vous pourrez prendre un bain. Jake nous l’a prêté.
Elisabeth : Et bien, un bain, rien ne pouvait me faire autant plaisir.
Colleen : Vous avez oubliée ça.
Elisabeth : Non Colleen, je voulais te les offrir.
Colleen : A moi ? Merci !
Michaëla : Vous êtes sûr de ne rien avoir oublié mère ?
Elisabeth : Oui, j’ai tout vérifié.
Sully : Je suis venu vous dire au revoir Madame.
Elisabeth : Au revoir Sully. Je crois que je vais aller m’acheter une boîte de bonbon pour le voyage. Excuse-moi.
Jake : Comment va Robert.E ?
Michaëla : Je suis touchée que vous vous souciiez personnellement de sa santé Mr Sliker mais j’aurais préféré que vous soyez plus discret.
Jake : Mais dîtes-moi, comment va-t-il ?
Michaëla : Sa fièvre est tombée.
Jake : Je suis ravi de l’apprendre.
Loren : Vous repartez avec votre fille, vous l’a ramené à Boston, hein ?
Elisabeth : Non, elle est trop indépendante et trop bornée. Elle ressemble beaucoup à sa mère pour ça.
Loren : Alors vous repartez chez vous toute seule ?
Elisabeth : Oui. Elle va me manquer.
Loren : Il semble que parent et enfant passent la moitié de leur vie à être en désaccord et quand parfois on a la chance de trouver un terrain d’entente, il ne nous reste plus beaucoup de temps pour en profiter.
Elisabeth : C’est ma plus grande peur.
Loren : J’ai une idée, la prochaine fois que vous viendrez nous voir, je vous ferais visiter notre jolie campagne, je suis sûr que vous en serez enchantée. Je serais très heureux de passer un peu de temps avec une lady comme vous.
Elisabeth : Merci, c’est très gentil. Au revoir. Au revoir. Ton père serait très fier de toi.
Michaëla : Merci. Et vous mère ? Qu’est-ce que c’est ?
Elisabeth : Ouvre-là ! Un médecin a besoin d’une clinique.
Bryan : Au revoir Madame Quinn !
Elisabeth : Tu peux m’appeler grand-mère.
Bryan : Au revoir grand-mère !

Kikavu ?

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